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Un jour je me suis dit que cette structure serait un peu comme....

des outils pour observer....

en équi

libre,  ne tiennent qu'à un fil....

Voyez cette installation comme vous le voudrez.

Déhambulez dans ce récit comme il vous plaira de le faire.

Je vais vous raconter le mien.

Cette structure, c'est surtout des balades, des errances, des moments d'oisiveté.

Je me suis aussi rendue compte qu'à l'orée du bois, ou au beau milieu d'une clairière,

se tramait une vie exceptionnelle, discrète, il fallait la    chercher

il suffisait de soulever les pierres, et tout à coup tout se mettait à grouiller. Sous les feuilles fraîchement tombées, on trouve  la génération  d'un feuillage plus ancien, qui jours après jours se rapproche de la strate de l'humus. J'ai surtout déniché des plantes presque invisibles, usées par l'humidité des sols dans ces forêts tropicales, ou dans ces sols pleins de silice près de Lommoye, où les fougères et les scolopendres végétales trouvent domicile. Ou bien encore ces sols pleins d'acidité, de calcaire, qui teintent les terres de beige en noir. Dans les villes, les passants laissent l'empreinte de leurs semelles sur la surface des feuilles de platanes, qui bordent les boulevards, et grandes avenues.

des feuilles,

dans la ville, sur une ile.

dans la rue, des coins perdus.

les plantes que je récupérais semblaient contenir une mémoire de vie, de voyages, une mémoire poétique qui les ancrait dans l'histoire de leLe sol est nuancé de Bruns.

ces identités végétales, vous pouvez les contempler d'un peu plus près            ou là, à travers cet herbier spatial.

de temps en temps, je les dépose sur ces plateformes, leur servant de surfaces d'acceuil. Certaines sont suspendues à de fins fils et se balancent au gré des courants d'air, d'autres surgissent du sol.

je dessinais avec les plantes. Je construisais petit à petit sans trop savoir pourquoi. ..

alors j'ai tenté d'imaginer un récit qui puisse lier ces architectures de bois de récupération, et ces végétaux.

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